Mois: novembre 2017

2 décembre 2017: 2è marche commémorative pour Babacar

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Avant que ça vous arrive vous pensez que ça ne vous arrivera jamais

Quand ça vous arrive, vous n’y croyez pas

Quand ça vous est arrivé, vous entrez dans une réalité que vous n’auriez jamais dû connaître

STOP AUX VIOLENCES ET AUX CRIMES POLICIERS

3 décembre 2015 : 4h du matin dans un immeuble de Maurepas à Rennes. Une crise d’angoisse, un appel aux secours. 8 policiers arrivent dont 4 agents de la BAC, armés d’un taser, de deux matraques téléscopiques et d’armes létales. En quelques minutes, Babacar Gueye, en pleine crise d’angoisse se mutile avec un couteau,et meurt sous les balles d’un agent de la BAC. 5 au total. Cela fait 2 ans. 2 ans que ceux qui connaissaient Babacar et qui l’aimaient ont rejoint le douloureux combat des familles de victimes de crimes policiers. Babacar avait 27 ans et la vie devant lui.

Ceux qui le connaissaient se souviennent de son sourire, de son rire, de sa sensibilité, de sa bonté, de son amour de l’autre.

Ils savent que si Babacar est mort, c’est parce qu’il était noir, et ils se posent la question : si tout cela s’était passé dans le quartier du Thabor et non dans un des quartiers les plus pauvres de la France hexagonale, que se serait-il passé ?

Ils savent que cette société, où la police tue chaque année 10 à 15 jeunes noirs, arabes et autres non-blancs, ils n’en veulent pas.

Ils savent que personne ne mérite de mourir sous les balles de la police.

Personne.

Ils savent que trop de frères, fils, pères, maris, oncles, neveux, cousins, amis partent trop tôt sans que justice soit faite.

Ils savent qu’aujourd’hui, tout le monde est concerné, car c’est le problème de la société toute entière.

Aujourd’hui, la famille et les amis de Babacar ne lâchent rien. Après 15 longs mois d’attente et la négligence de l’ancien avocat, une enquête a été ouverte en mars dernier.

FACE A LA MORT NOUS SOMMES IMPUISSANTS.

FACE A L’INJUSTICE NOUS SOMMES DÉTERMINÉS

ON N’OUBLIE PAS ON NE PARDONNE PAS